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La découverte des vitamines, dont la vitamine B12, est intimement liée à l’étude empirique de certaines maladies et à l’alimentation permettant de les prévenir. Pour être exact, des médecins et des chirurgiens ont compris le rôle de certains aliments dans la prévention de maladies avant de savoir quelle substance, qui y était présente, en était responsable.
L’efficacité du citron vert contre le scorbut – maladie grave qui frappait surtout les marins à la Renaissance, dont l’alimentation était très pauvre en produits frais – a été découverte par le chirurgien Lind en 1747, bien avant que la vitamine C ne soit isolée par Szent-Gyorgyi en 1928 et prenne le nom d’acide ascorbique (en référence au scorbut).
Mais l’histoire des vitamines est plus ancienne puisque la première isolée, en 1912 par Casimir Funk, est la vitamine B. Là encore, tout est parti de l’alimentation et de son incidence sur une maladie. En 1887, le médecin néerlandais Eijkmann, installé en Indonésie, remarqua que des poulets présentaient les symptômes d’une maladie commune à l’homme, le béribéri, après qu’ils eurent été nourris au riz poli et non plus au riz complet. Quant à la vitamine B12, elle a été découverte en 1948 par une équipe du laboratoire Merck en analysant une bactérie (l’origine bactérienne de la vitamine B12 est désormais bien connue).
Le mot vitamine a été créé par Funk en contractant vitale et amine, qui est un composé organique dérivé de l’ammoniac où un ou plusieurs atomes d’hydrogène sont remplacés par des groupes carbonés ; et la lettre B, introduite en 1916 par le biochimiste McCollum, faisait référence au béribéri.
Les vitamines ne sont en réalité pas toutes des amines. Les vitamines sont des substances (ou micronutriments) organiques, sans valeur énergétique propre, indispensables au métabolisme des macronutriments, glucides, lipides et protéines, et qui sont fournis par l’alimentation (à l’exception de la vitamine D, synthétisée par la peau sous l’action des ultraviolets, ou les vitamines K2 et B8, synthétisées par des bactéries intestinales).
Sur les 13 vitamines identifiées, on distingue les vitamines hydrosolubles (dont l’excédent est éliminé par les urines) et les vitamines liposolubles (stockable dans les graisses). De toutes les vitamines hydrosolubles – les vitamines B et C –, seules les vitamines B6 et B12 sont en capacité d’être stockée dans l’organisme, dans les muscles pour la vitamine B6 et principalement dans le foie (mais aussi dans le pancréas, le cœur et le cerveau) pour la vitamine B12. Grâce à ces réserves, une mauvaise alimentation passagère ne portera pas à conséquence.
Isolée en 1948 par le biochimiste américain Karl Folkers, l’histoire de la vitamine B12 ou cobalamine est intimement liée à la description, dès le début du XIXe siècle, d’une anémie mortelle, l’anémie pernicieuse. Ce n’est pourtant que vers 1920 que des chercheurs prouvèrent que la consommation d’extraits de foie de veau atténuait l’anémie des malades et, quelques années après, qu’une glycoprotéine appelée facteur intrinsèque était nécessaire à l’absorption dans l’intestin grêle de la vitamine B12. La vitamine B12 intéressa d’abord l’hématologie avant la neurologie.
Le corps humain ne produit pas cette vitamine, qui provient exclusivement des aliments d’origine animale (viande, poissons, crustacés, produits laitiers). Ce qui ne signifie pas que les animaux la synthétisent, pas plus que les plantes. Seules certaines bactéries prospérant dans les sols et se fixant sur les nodules des racines des plantes ont la capacité de synthétiser la vitamine B12 dans l’intestin développé des herbivores, à la digestion lente, grâce à la fermentation prégastrique qui leur permet de se multiplier et de produire la vitamine B12.
Les carnivores, à la digestion plus rapide et sans la flore intestinale adaptée, ne peuvent obtenir la vitamine B12 qu’à partir de la chair des herbivores.
Chaque vitamine remplit une fonction spécifique (coenzymatique ou hormonale) essentielle au bien-être physique ou psychique.
La vitamine B12 participe à de nombreux processus et fonctions indispensables à l’organisme, et pas des moindres puisque le bon fonctionnement du système nerveux et du système immunitaire en dépend.
• Synthèse de l’ADN.
• Synthèse de la méthionine, un acide aminé essentiel à la synthèse de toutes les protéines.
• Division cellulaire (la mitose).
• Formation des globules rouges et des plaquettes.
• Synthèse des neurotransmetteurs et protection des filaments nerveux dans la moelle épinière et de la gaine de myéline.
• Fonctionnement des neurones. Il est admis qu’un manque de vitamine B12 est corrélé avec le développement de la maladie d’Alzheimer et les pertes de mémoire.
Des études ont notamment montré que la vitamine B12 jouait un rôle majeur dans la guérison de la goutte. En effet, car à ses nombreux apports et bien fait sur l’organisme, elle permet de réduire le taux d’acide urique.
Indispensable comme toutes les vitamines à notre santé, la vitamine B12 est sans doute celle qui est la plus importante pour le système nerveux et le bon fonctionnement du cerveau. Un apport régulier est par conséquent nécessaire pour éviter d’être en carence. Les apports recommandés par l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) vont de 0,8 µg par jour pour les jeunes enfants à4 µg par jour pour les adultes. Les aliments qui en sont riches sont tous d’origine animale, bien que les quantités de vitamine B12 varient énormément selon la source :
• le foie de bœuf, 110 µg
• le foie de veau, 60 µg
• les rognons de veau, 25 µg
• la viande rouge, 7 µg
• les abats, 10 µg
• les palourdes, 100 µg
• les huîtres, 15 µg
• le saumon, 4 µg
• les sardines, 12 µg
• les œufs, 1,7 µg
• les produits laitiers, 0,5 µg
Les nutraceutiques Neuralia NSP01 vitamines pour la mémoire (contre le déclin cognitif et les pertes de mémoire) et NSP19 (contre les troubles liées à la ménopause) contiennent tous les deux les apports journaliers nécessaires en vitamine B12.
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