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Cancer le plus fréquent et première cause de décès par cancer chez la femme, le cancer du sein reste cependant le cancer dont le taux de survie à 5 ans est, en France, le plus élevé. Sur les 58000 cancers du sein diagnostiqués tous les ans (sur plus de 2,5 millions de mammographie), environ 88% des femmes y survivront à 5 ans et 78% à 10 ans. Comme pour la majorité des cancers, les chances de rémission sont d’autant plus grandes que sa détection est précoce. Quels sont les symptômes du cancer du sein ?
On sait combien la politique de dépistage systématique des femmes de plus de 50 ans, mise en place à partir de 2004, a permis de faire baisser le taux de mortalité de ce cancer. Dans les premiers stades de son développement, les symptômes sont en effet rares et, en l’absence de mammographie ou d’échographie (la palpation ne permet pas de détecter les tumeurs molles ou trop petites), le cancer peut envahir les ganglions lymphatiques ou métastaser. Inutile de préciser qu’en pareil cas le cancer sera bien plus difficile à traiter.
Durant les premiers stades de son développement, le cancer du sein déclenche peu de symptômes ou signes cliniques, ce qui oblige, à défaut de mammographie régulière, à rester attentif à toutes les petites anomalies anatomiques : grosseur, légère induration, rougeur, modification du mamelon ou de l’aréole, changement de forme du sein. Mais encore faut-il savoir que ces anomalies non seulement ne prouvent pas la présence d’un cancer mais qu’en outre elles ne donnent pas d’indication sûre et définitive sur son avancement.
Avant de rentrer dans le détail des symptômes, des plus habituels aux plus rares, ceux qui ne se manifestent qu’en cas de métastases, faisons le point sur les différents stades de ce cancer. On distingue 5 stades du cancer du sein, établis à partir d’une combinaison de trois critères qui définissent le système de classification TNM (Tumor, Nodes, Metastasis) : taille de la tumeur ; nodules cancéreux sur les ganglions lymphatiques ; métastases. C’est ainsi qu’on évalue si le cancer en est à un stade précoce, avancé ou métastatique.
• Stade 0 : cancer in situ. A ce stade, les cellules cancéreuses restent localisées, soit dans le canal mammaire (carcinome canalaire in situ), soit dans les lobules du sein (carcinome lobulaire in situ).
• Stade I : la tumeur mesure moins de 2cm, le carcinome a traversé la paroi (ou membrane basale) du canal ou du lobe ; il est donc invasif mais circonscrit au sein, les ganglions ne sont pas touchés et il n’y a aucune métastase.
• Stade II : il regroupe deux types de tumeur. Soit la tumeur mesure moins de 2cm mais des ganglions lymphatiques sont atteints (surtout ceux sous l’aisselle, les ganglions axillaires), soit la tumeur reste localisée dans le sein mais mesure de 2 à 5cm. Dans un cas comme dans l’autre il n’y a pas de métastases.
• Stade III : il est communément défini par l’atteinte d’au moins quatre ganglions axillaires ou sous-claviculaires plus que par la taille de la tumeur. Aucune métastase.
• Stade IV : cancer métastatique, indépendamment de la taille de la tumeur et du degré d’envahissement ganglionnaire. Il va sans dire qu’à ce stade la tumeur est souvent grosse et les ganglions lymphatiques systématiquement atteints.
L’examen anatomopathologique permet d’évaluer l’agressivité de la tumeur et d’estimer ainsi la vitesse de dissémination des cellules cancéreuses dans l’organisme. L’aspect des cellules, les caractéristiques des noyaux cellulaires et le nombre de cellules en mitoses déterminera le grade du cancer du sein (du grade I au grade III).
La question se pose : les symptômes donnent-ils néanmoins une indication sur la gravité du cancer du sein ?
La principale difficulté qui empêche de diagnostiquer les cancers à temps, c’est qu’ils peuvent apparaître, grandir et se propager silencieusement, sans symptôme ni douleur d’aucune sorte. Le cancer du sein n’y fait pas exception, à ce détail près que des modifications anatomiques visibles peuvent alerter.
Lors du stade 0 ou I, la tumeur est souvent trop petite pour se faire sentir par palpation, à plus forte raison si la poitrine est volumineuse. Une masse ferme, plus dure que le reste du tissu mammaire, est le symptôme le plus fréquent du carcinome canalaire de stade II, masse qui ne se retrouve pas dans le carcinome lobulaire. Cette boule indolore semble fixée dans le sein et n’évolue pas au cours du cycle menstruel.
D’autres anomalies anatomiques sont à considérer comme signes potentiels d’une tumeur du sein :
1. Une déformation du sein, plus exactement un méplat au niveau du mamelon ;
2. Un mamelon ombiliqué, c’est-à-dire qui se rétracte vers l’intérieur ;
3. Un changement dans la texture du sein ou dans la pigmentation de l’aréole ;
4. Des écoulements clairs ou teintés de sang du mamelon ;
5. Des rougeurs ou un aspect peau d’orange, causé par l’obstruction des canaux lymphatiques ;
6. Une sorte de fossette sur le côté d’un sein ;
7. Des ganglions durs au niveau de l’aisselle.
De manière générale, tout changement anormal et non douloureux dans l’apparence d’un sein est à prendre au sérieux et requiert une mammographie de contrôle. Tous ces symptômes ne sont pas systématiques et ne peuvent, à eux seuls, donner une indication précise du type de cancer (carcinome canalaire ou lobulaire), de son stade ou de son agressivité. Et rien ne prouve du reste qu’il s’agisse d’un cancer.
Dans les cas plus rares de cancer inflammatoire du sein (ou carcinome inflammatoire), d’autres symptômes plus spécifiques surviennent : chaleur du sein, rougeur, enflement, sensation de brûlure, sensibilité ou douleur mammaire.
Lorsque le cancer se propage dans le corps et métastase (en particulier dans les poumons, les os, le foie ou le cerveau), les symptômes ne sont alors plus circonscrits au sein ou à l’aisselle, et dépendent des organes sujets aux métastases. La liste n’est pas exhaustive, mais parmi les plus fréquents il y a : des douleurs osseuses ; des nausées ; des toux ; des maux de tête ; des essoufflements ; une faiblesse musculaire ; des troubles de la vision ; une jaunisse (lorsque la métastase est hépatique) ; une perte d’appétit ; une perte de poids.
A la question de savoir si à chaque stade du cancer correspondent tels ou tels symptômes, la réponse est loin d’être simple. Le cancer peut se développer de façon tout à fait asymptomatique jusqu’à un stade où le pronostic de guérison ou d’absence de récidive sera moins favorable. Le suivi médical, notamment les mammographies régulières, est absolument indispensable pour les femmes de plus de 50 ans ; pour celles de moins de 50 ans, qui représentent quand même 20% des cancers du sein, une vigilance s’impose en cas de modification anormale dans l’aspect du sein ou d’une dureté ressentie lors de la palpation.
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