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La perte des cheveux à la ménopause

Sommaire
Pourquoi les cheveux tombent à la ménopause ?

Perdre des cheveux n’a rien d’anormal en soi. Le cheveu a une durée de vie, il pousse et puis il meurt ; un nouveau cheveu le remplace, et ainsi de suite jusqu’à l’épuisement du follicule pileux. A la ménopause, ou plus exactement lorsque la sécrétion d’œstrogènes et de la progestérone diminue, la perte des cheveux des femmes peut s’accélérer de façon inquiétante. Pourquoi les femmes perdent-elles leurs cheveux à la ménopause ?

Le fonctionnement du cheveu

Système vital de croissance capillaire : les nutriments essentiels

Le cheveu ne pousse pas tout seul. La tige pilaire prend racine dans le bulbe pilaire, lequel enveloppe la papille dermique fortement vascularisée. Les vaisseaux sanguins y transportent l’oxygène, les nutriments (acides aminés soufrés – méthionine et cystine –, vitamines B5, B6 et B8) et les oligoéléments (zinc et cuivre) indispensables à la multiplication des cellules et à la bonne santé des cheveux.

Composition et structure fondamentales des cheveux

Dans le bulbe pilaire, on retrouve plusieurs types de cellules : les kératinocytes, qui produisent la kératine, une protéine fibreuse, insoluble, souple et résistante, qui donne la forme et la consistance au cheveu ; les mélanocytes, qui produisent la mélanine, un acide aminé pigment naturel responsable de sa coloration. Si les cheveux sont composés à 95% de kératine, leur structure se divise en trois parties distinctes :

le médulla (appelé aussi moelle), la partie centrale de la tige, est formé d’un tissu épithélial amorphe, mou et graisseux.

le cortex, le composant principal du cheveu, est constitué de longues chaînes de kératine unies par un ciment lipidique. C’est lui qui détermine les propriétés principales du cheveu, à savoir la solidité, la résistance, l’élasticité, la couleur (par la présence de mélanine), la forme.

la cuticule, couche protectrice externe, faite de couches superposées de cellules de kératine disposées en écaille, protège autant le cheveu des agressions externes qu’elle permet la pénétration des différents produits, shampooings ou décolorants.

traitement-menopause

Le cycle du cheveu

Un cheveu ne pousse pas indéfiniment ; il suit un cycle qui comprend trois phases distinctes :

• La phase anagène.

Période de croissance et de pousse d’une durée approximative de trois à six ans durant laquelle les cellules matricielles du bulbe se multiplient rapidement. La longueur du cheveu dépend de la durée de cette phase. Environ 95% des cheveux sont en phase anagène.

• La phase catagène.

Période d’environ trois semaines durant laquelle les cellules ne se multiplient plus et le cheveu cesse de croître. Du fait de la désagrégation de la partie la plus profonde du follicule pilaire, il y a une rupture de la liaison entre le bulbe et la papille dermique. Environ 1% des cheveux sont en phase catagène.

• La phase télogène.

D’une durée d’environ trois mois, cette phase signe la mort et la chute du cheveu. Le bulbe pilaire remonte doucement à la surface du cuir chevelu jusqu’à en sortir, et pendant ce temps un nouveau cheveu en phase anagène repousse au fond du follicule pileux. 4% environ des cheveux sont en phase télogène.

Si la durée des phases est variable – du simple au double pour la phase anagène –, c’est que le cycle d’un cheveu dépend de plusieurs choses : de la génétique, de l’âge, du sexe, des saisons, de l’alimentation, mais aussi et principalement des hormones stéroïdiennes.

L’influence des hormones sur les cheveux

Influence hormonale sur la pousse et la chute des cheveux

Même quand il n’y paraît pas, le cheveu est sous l’influence d’hormones ; par exemple, si les cheveux poussent plus vite l’été, c’est à cause du soleil qui stimule la production d’hormones androgènes, connues pour accélérer le cycle pilaire.

Deux types d’hormones stéroïdiennes jouent un rôle dans la pousse et la chute des cheveux : les androgènes (ou mâles), représentés par la testostérone, et les œstrogènes (ou femelles). Bien sûr, les hommes et les femmes ne sécrètent pas ces hormones dans les mêmes proportions : un homme produit environ dix fois moins d’œstrogènes que la femme, qui produit à peu près vingt fois moins de testostérone que l’homme.

Hormones : impact profond sur le cycle capillaire

Les deux hormones sont produites par les ovaires ou les testicules, les glandes endocrines de la femme et de l’homme, et sont transportées dans le sang jusqu’aux cellules matricielles du bulbe pilaire. Ces cellules reçoivent le signal de l’hormone et y réagissent en conséquence :

Les œstrogènes prolongent la phase anagène et ralentissent la pousse des cheveux.

La testostérone accélère le cycle pilaire. Son action est complexe qui résulte de la sécrétion de la DHT (dihydrotestostérone), une hormone androgène qui naît de la rencontre de la testostérone et d’une enzyme du follicule pileux – le 5-alpha réductase. La DHT, plus puissance que la testostérone, raccourcit la phase anagène (de plus en plus à chaque nouveau cycle du cheveu) et prolonge la phase télogène. A la longue, le follicule pileux se rétrécit et produit un cheveu plus fin, jusqu’à disparaître à terme et ne plus rien produire du tout : c’est la calvitie. Si tous les hommes ne finissent pas chauves, c’est que l’activité de l’enzyme 5-alpha réductase dépend de facteurs génétiques héréditaires.

La perte des cheveux à la ménopause

Effets hormonaux sur les cheveux en ménopause

Après une période marquée par les dérèglements hormonaux de la préménopause, avec une alternance d’hyper et d’hypœstrogénie, la ménopause proprement dite consacre la fin de la production d’œstrogènes. Le cheveu aura perdu en qualité avant même de tomber : sa texture change, il est moins long, moins épais, moins brillant, moins riche en kératine. La baisse d’œstrogènes ne s’accompagne pas d’une baisse équivalente d’androgènes et le déséquilibre qui en découle provoque la perte de cheveux.

Toutes les femmes n’en souffrent cependant pas ; la qualité de leurs cheveux s’en ressent, mais elles n’en perdent pas plus que d’habitude – cent par jour. Mais pour 70 % d’entre elles, le déséquilibre hormonal est synonyme d’alopécie. Les androgènes deviennent hyperactifs, entraînant une réduction du follicule pileux qui n’est plus aussi bien vascularisé ; la durée de la phase anagène se réduit, le cycle de vie du cheveu aussi et le follicule pileux s’épuise par conséquent prématurément.

Facteurs aggravant la perte de cheveux chez les femmes

D’autres facteurs viennent aggraver le phénomène. L’un est irréversible et sans appel, c’est le facteur génétique : la suractivité de l’enzyme 5-alpha réductase. Les femmes concernées sont alors touchées par ce qu’on appelle l’alopécie androgénétique féminine. Même si elles ne deviennent jamais totalement chauves, la perte de cheveux peut néanmoins être importante sur le dessus du crâne. Parmi les autres facteurs, notons la carence en fer ou en vitamines B, une hypothyroïdie, le stress et la prise de médicaments antidépresseurs ou anticholestérol.

Prévenir la perte des cheveux à la ménopause

Sachant que chaque follicule pileux s’épuise complètement après trente cycles pilaires, tout le monde deviendrait chauve s’il vivait assez longtemps. La perte des cheveux est de toute façon à terme une fatalité. Toutefois, il est possible de retarder leur inévitable vieillissement et leur chute. Ces recommandations valent autant avant que pendant la ménopause :

Par l’alimentation. Privilégier les aliments riches en fer, en zinc, en vitamines B, C et E : la viande rouge, le poisson, les légumes verts, les fruits secs, les céréales complètes, les œufs, le lait, l’huile d’olive, de sésame, de noix, le thé vert, etc.

Par le soin apporté à ses cheveux. Il faut éviter au maximum l’utilisation du sèche-cheveux, du fer à lisser, des crèmes dépilatoires, mais aussi de trop fréquents shampooings qui empêchent la sécrétion de sébum, la substance lipidique qui protège le cheveu.

Par une réduction du stress, dont l’impact sur la chute des cheveux est hélas bien connu.

Lors de la ménopause, par des traitements hormonaux de substitution (THS) qui réduisent l’action des androgènes, ou par des compléments alimentaires à base de plantes, comme la sauge, le soja, l’olivier ou l’ortie.

Pensez-y en cas de perte des cheveux lors de la ménopause !

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