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Face à la ménopause, les femmes ne sont pas toutes égales : pour certaines les premiers signes se déclarent avant la quarantaine, pour d’autres dix ans après ; pour certaines les symptômes sont nombreux et pour d’autres non ; pour toutes les femmes la ménopause est pourtant inévitable. Mais quels sont les symptômes de la préménopause ?
L’âge approximatif auquel les premiers symptômes apparaissent n’est pas totalement le fruit du hasard, à plus forte raison lorsque la ménopause est précoce. Certaines femmes les ressentent au début de la quarantaine, d’autres plus de 10 ans après. Les causes sont nombreuses qui peuvent précipiter l’arrêt des menstrues : outre les cas d’antécédents familiaux, il y a aussi le tabagisme, l’abus d’alcool, une anomalie chromosomique, une maladie auto-immune, la chimiothérapie, la stérilité, l’hypœstrogénisme ou la galactosémie (maladie du métabolisme des glucides dans le lait bu par le nourrisson).
Quoique les symptômes soient similaires à ceux des femmes ayant leur ménopause plus tardivement, le risque de maladies cardio-vasculaires ou d’ostéoporose s’en trouve augmenté, mais celui de cancer du sein diminué.
La ménopause proprement dite est précédée d’une modification du cycle ovarien. On va se focaliser ici sur les symptômes qui touchent les femmes durant la période précédant la ménopause, qui correspond à ce que l’on appelle syndrome climatérique.
Tous les signes avant-coureurs de la ménopause ont pour point de départ une diminution de la sécrétion par les ovaires de deux hormones, la progestérone et l’œstrogène. Bien que les symptômes n’obéissent pas à un ordre chronologique déterminé et immuable, les perturbations du cycle menstruel sont souvent le premier signe annonciateur d’une ménopause à venir : plus court ou plus long, c’est l’irrégularité de leur fréquence qui alerte ; il en est de même des saignements plus ou moins abondants, et qui parfois surviennent entre les règles ou après des rapports sexuels. A ces signes qui n’échappent à aucune femme, des douleurs prémenstruelles plus importantes font office de rappel ; des caillots de sang sont en outre possibles.
Jusqu’à leur arrêt définitif – considéré comme tel après douze mois consécutifs d’aménorrhée –, les cycles menstruels seront perturbés avec la ménopause et, sur la fin, allongés. Les œstrogènes participant à l’homéostasie de la température corporelle, la chute de leur stock dans les follicules entraîne des bouffées vasomotrices, autrement appelées bouffées de chaleur. Ce phénomène qui perturbe le quotidien de près de 80% des femmes lors de la péri-ménopause est sans doute celui dont les désagréments, directs et indirects, sont les plus incommodants : directement, parce que les bouffées de chaleur, survenant à l’improviste de jour comme de nuit, le sont ; indirectement, parce que d’autres troubles y sont associés, comme une sudation accrue ou des nuits plus perturbés – voire des insomnies.
Quant à l’humeur, déjà affectée par la chute des œstrogènes qui influent négativement sur les neurotransmetteurs de l’adrénaline, de la sérotonine, de la dopamine ou du GABA, avec tous ces symptômes elle ne va pas s’améliorer.
Les fluctuations hormonales ont donc, ainsi qu’on l’a vu, de multiples incidences sur le quotidien. Mais la préménopause est une période délicate pour ce qui touche à la sexualité ; non seulement la diminution du taux d’œstrogène et de progestérone provoque des sécheresses vaginales, mais de plus elles s’accompagnent chez de nombreuses femmes d’une baisse de la libido du fait d’un ralentissement de l’afflux sanguin et d’un amincissement des tissus vaginaux, et de rapports sexuels de facto plus douloureux.
Les voies urinaires sont aussi touchées : parce que les muscles du périnée perdent en souplesse et en tonicité, la miction se produit souvent de façon incontrôlée, incontinence ou pertes.
Quant à la prise de poids qui survient habituellement quelques années avant la ménopause proprement dite, d’autres facteurs que la diminution d’œstrogènes sont à prendre en ligne de compte ; à l’approche de la cinquantaine, la masse musculaire a tendance à marquer le pas et la masse graisseuse à augmenter ; les muscles brûlant des calories, même au repos, le corps en métabolise moins, accentuant le phénomène. S’y ajoutent bien souvent une sédentarité contrainte par les douleurs prémenstruelles plus importantes et une alimentation qui ne s’y adapte pas.
D’autres symptômes moins fréquents sont à noter qui peuvent incommoder des femmes lors de la péri-ménopause, certains dus à la diminution des œstrogènes, certains consécutifs aux symptômes déjà évoqués :
1. Une odeur corporelle désagréable à cause de la sudation ;
2. Des problèmes de concentration du fait de mauvaises nuits ;
3. Une peau plus sèche et sujette aux ecchymoses ;
4. Une perte de cheveux à cause de la ménopause ;
5. Une modification du goût à cause d’une moindre production de mucus ;
6. Une irritation des yeux qui modifie la vision.
Sous des dehors un peu inquiétants, le tableau présenté de la préménopause est à relativiser. Non seulement toutes les femmes n’en subissent pas les désagréments, non seulement la durée et l’intensité de ceux-ci varient d’une femme à l’autre, mais surtout il existe des remèdes désormais bien connus pour y remédier, les atténuer ou les voir disparaître. Neuralia a conçu NSP19, un nutraceutique neuroprotecteur à base de diosgénine, un phyto-oestrogène naturel, qui réduit les symptômes de la ménopause.
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