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Loewi découvrait en 1921 qu’au niveau des terminaisons nerveuses la transmission se fait par voie chimique. L’expérience des deux cœurs de grenouille placés sur un même circuit de perfusion lui a permis de découvrir l’existence d’un médiateur chimique issu du premier cœur stimulé par le nerf vague et agissant sur le second dépourvu de nerf vague. Ce premier neurotransmetteur – bien avant de faire le rapprochement avec l’acétylcholine – fut nommé « vagustoff » (« substance vague » car émise par stimulation du nerf vague). Il n’est pas question de refaire ici toute l’histoire de la neurologie, mais si de tels progrès ont été réalisés dans la compréhension de nombreuses maladies – en particulier les maladies psychiques et neurodégénératives –, on le doit à n’en pas douter à l’expérience de Loewi et à la découverte des neurotransmetteurs.
Pour le dire simplement, un neurotransmetteur est un composé chimique qui franchit l’espace entre deux synapses qui, elles, ne se touchent jamais. Entre les vésicules du neurone présynaptique et les récepteurs du neurone postsynaptique, il y a la fente synaptique à l’intérieur de laquelle – parfois en surabondance, parfois en insuffisance – les neurotransmetteurs dictent leur loi au physique comme au psychique. Pour ne citer qu’un exemple, un excès d’acétylcholine peut provoquer des crises de tétanie et la mort par épuisement (les insecticides, bloquant la recapture de ce neurotransmetteur, tuent ainsi les insectes).
Tous les messages, toutes les informations qui circulent dans le cerveau passent par les neurotransmetteurs, et si chaque neurone peut en libérer un ou plusieurs différents, chaque neurotransmetteur a une fonction particulière.
Le glutamate est présent dans 90% des synapses, c’est le principal neurotransmetteur excitateur du système nerveux central. Ses fonctions sont multiples puisqu’il est autant impliqué dans la neurogénèse et la migration cellulaire que dans l’apprentissage et la mémorisation (la neuroplasticité du cerveau en dépend). Une petite quantité suffit à exciter les neurones avoisinants, et l’excès de glutamate libéré par les synapses est normalement recapturé par des transporteurs plasmiques, limitant les risques de toxicité. Il existe toutefois, à trop forte dose ou en cas de dérégulation innée du transport de glutamate, des risques d’épilepsie voire de maladies neurodégénératives.
Le GABA est le principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central. Il n’est pas seulement lié au glutamate dont il contrebalance l’excitation, il l’est aussi et surtout dans sa production puisque le glutamate produit du GABA par l’action d’une enzyme. Plus concrètement, l’action de ce neurotransmetteur aide à rétablir l’humeur normale en empêchant l’activation prolongée des neurones. Autrement dit, il favorise l’endormissement et limite les phases d’anxiété.
La dopamine est synthétisée à partir d’un acide aminé dans un nombre restreint de neurones. Il est sans conteste le neurotransmetteur le plus connu du grand public, qui l’associe à la « molécule du plaisir ». Et à raison : il est l’un des rares neurotransmetteurs dont la libération dans le cerveau et la fixation sur les récepteurs postsynaptiques entraînent une sensation de satisfaction, de jouissance ou de bien-être. Que la dopamine intervienne dans le circuit de la récompense suffit presque à la considérer impliquée dans la plupart de nos comportements, même dans ceux qui en révèlent justement la carence : la dépression et les comportements y afférents. Une diminution du taux de dopamine est également à l’origine de nombreux symptômes de la maladie de Parkinson.
La sérotonine, abusivement appelée « l’hormone du bonheur », est un neurotransmetteur (dont le précurseur, l’acide aminé tryptophane, est connu pour être à l’origine de la synthèse de la mélatonine, l’hormone du sommeil) impliqué dans plusieurs processus : le sommeil, l’appétit, le moral, le désir sexuel et l’homéostasie de la température corporelle. Son action est donc complexe et ses effets dépendent de plusieurs facteurs, au premier rang desquels le niveau de dopamine dont elle a une fonction antagoniste. De manière générale, elle favorise les comportements prudents, calmes et réfléchis et atténue les émotions défensives pénibles comme la peur ou la tristesse ; et à l’inverse, lorsque sa production dans le cerveau diminue, des tendances agressives, impulsives, mais aussi une plus forte libido se font jour.
L’adrénaline est un neurotransmetteur, mais aussi une hormone, sécrétée par les glandes surrénales. Son nom est associé dans le langage courant au stress, et fort à propos puisque l’adrénaline est sécrétée pour réagir à une situation de danger et préparer l’organisme à un comportement de lutte ou de fuite. Les symptômes d’une production d’adrénaline sont l’accélération du rythme cardiaque, la vasoconstriction, l’élévation de la pression artérielle et l’augmentation de rythme cardiaque. D’où le fait qu’elle soit injectée en cas d’arrêt cardiaque ou de choc anaphylactique (grave réaction allergique à un aliment, un vaccin, une piqûre…)
Que Loewi ait découvert l’acétylcholine avant les autres neurotransmetteurs ne doit peut-être rien au hasard ; dans le système nerveux central, il est celui que l’on retrouve en abondance. L’acétylcholine commande la capacité à retenir une information, la stocker et la retrouver au moment voulu. Lorsque le système qui utilise l’acétylcholine est perturbé, il apparait des troubles de la mémoire voire, dans les cas extrêmes, des formes de démence sénile.
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– Complément alimentaire pour la mémoire
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