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Malheureusement courant chez les femmes (une femme sur dix en a un au cours de sa vie), le cancer du sein reste malgré tout un des cancers qui, dépisté à temps, se guérit le mieux. Les premiers symptômes pouvant apparaître à un stade déjà avancé, il est essentiel, en particulier pour les femmes de plus de 50 ans, de faire une mammographie de contrôle tous les deux ans. Comme pour tout cancer, l’âge est en effet un facteur de risque à ne pas négliger ; ce n’est pas le seul. Quels sont les autres facteurs de risque du cancer du sein ? Diffèrent-ils des autres cancers ?
Le cancer est une maladie multifactorielle. En d’autres termes, aucun facteur pris isolément n’aboutit à coup sûr à un cancer : un très gros fumeur peut ne pas développer un cancer du poumon et un non-fumeur en développer un à cinquante ans. Ce qui n’empêche pas qu’un seul facteur soit quelquefois considéré comme l’unique cause de l’apparition d’un cancer. Par exemple, un travailleur exposé toute sa carrière à l’amiante et qui développe un cancer de la plèvre n’aurait sans aucun doute jamais eu ce cancer s’il n’avait pas été exposé à l’amiante. Pourtant tous les travailleurs exposés à l’amiante ne développent pas un cancer de la plèvre.
Pour ce qui est du cancer du sein, il n’y a pas un facteur dominant qui l’emporte sur tous les autres – abstraction faite de l’âge qui, pour les femmes de plus de 50 ans, est le premier facteur de risque. En effet, 80% des diagnostics de ce cancer concernent des femmes de plus de 50 ans. Qu’en est-il des femmes de moins de 35 ans, qui représentent 10% des cas ?
Il se révèle que ces jeunes femmes ont souvent une prédisposition génétique transmise par hérédité. Une mutation de l’un des deux gènes qui participent normalement à la réparation des lésions subies par l’ADN, le BRCA1 et le BRCA2 (pour « breast cancer »), a été identifiée. A cause de cette mutation, la fonction de ces gènes suppresseurs de tumeurs est perturbée et le risque de développer un cancer du sein ou de l’ovaire considérablement augmenté. La raison en est simple : lorsque ces gènes défectueux sont décodés dans le cytoplasme de la cellule, les protéines correspondantes ne sont plus capables de bloquer les mutations qui se produisent sur d’autres gènes. Les défauts génétiques s’accumulent, et c’est ainsi que les cellules, échappant finalement aux mécanismes de contrôle et de régulation des gènes, peuvent se reproduire de façon incontrôlée et former une tumeur.
La détection des mutations sur ces gènes, longtemps infructueuse, se fait désormais par une simple prise de sang. Même si la transmission héréditaire des gènes endommagés n’est pas systématique, un nombre important de cas de cancer du sein dans sa famille doit alerter[1]. Il faut savoir qu’une femme peut être porteuse de cette mutation sans que personne dans sa famille n’ait eu un cancer du sein ; en effet, le gène a pu être transmis par le père.
On estime que 60000 femmes en France sont porteuses d’une mutation sur l’un des gènes BRCA1 ou BRCA2. Mais encore une fois, ça ne signifie pas que toutes ces femmes développeront un cancer du sein même si, en pratique, les risques sont doublés si la mère ou la sœur a eu la maladie.
D’autres mutations de gènes suppresseurs de tumeur à l’origine de syndromes ou troubles génétiques héréditaires rares (syndrome de Cowden, syndrome de Li-Fraumeni, syndrome de Peutz-Jeghers ou l’ataxie télangiectasie) augmentent aussi le risque de cancer du sein.
Les facteurs génétiques sont intimement liés aux antécédents familiaux.
Tout d’abord, une femme qui a eu un cancer du sein a un risque 3 à 4 fois plus élevé d’en faire un autre qu’une femme du même âge n’en ayant jamais eu. Quant au risque de faire un carcinome canalaire infiltrant (CCI) – où les cellules cancéreuses envahissent les tissus mammaires – il est environ 10 fois plus élevé chez les femmes qui ont déjà eu un cancer canalaire in situ (CCIS) ou lobulaire in situ (CLIS) – où les cellules cancéreuses sont situées uniquement dans les canaux ou les glandes mammaires. Dans une moindre proportion, le risque de cancer du sein est augmenté chez les femmes qui ont eu un cancer de l’endomètre ou de l’ovaire.
Parmi les affections mammaires bégnines, il faut surveiller celles qui sont associées à la prolifération de cellules du tissu mammaire, notamment les hyperplasies atypiques, qui se caractérisent par une multiplication rapide de cellules anormales dans le sein – le risque du cancer du sein est multiplié par 4.
Enfin, les femmes qui ont subi dans leur enfance une radioscopie des poumons ou celles qui, avant 30 ans, ont eu des radiothérapies du thorax ou un traitement par irradiation pour soigner un autre cancer, ont un risque accru de développer un cancer du sein.
C’est un secret de Polichinelle tant certains facteurs de risque sont communs à tous les cancers, et celui du sein n’échappe pas à la règle : le tabac est à proscrire pour qui veut réduire les risques d’en développer un. La relation entre le diabète de type 2 et le cancer a été démontrée, entre autres dans le cas des cancers pancréatique, hépatique, mammaire ou de l’endomètre. Quant à l’éthanol contenu dans l’alcool et transformé en acétaldéhyde dans le foie, il favorise les mutations génétiques à l’origine de tumeurs cancéreuses dans de nombreux organes (bouche, larynx, pharynx, œsophage, côlon, rectum ou sein). On l’accuse aussi d’augmenter la production d’œstrogènes, une hormone liée au cancer du sein.
Les œstrogènes sont parmi les plus importants facteurs de risque du cancer du sein, qui est un cancer hormonodépendant. Autrement dit, tout ce qui est, dans la vie d’une femme, en rapport avec une exposition prolongée aux œstrogènes augmente le risque :
• Vu que les ovaires commencent à produire des œstrogènes à partir de la puberté, une puberté précoce accroît un peu le risque.
• La contraception hormonale œstroprogestative (c’est-à-dire composée de deux hormones de synthèse, œstrogènes et progestatifs) utilisée sur longue période (plus de 10 ans) font légèrement augmenter le risque.
• Des cycles menstruels plus courts de quelques jours sur toute la période de fertilité augmente l’exposition aux œstrogènes et par conséquent le risque de cancer du sein.
• La ménopause tardive, pour les mêmes raisons.
• Les grossesses menées à terme (de préférence avant 30 ans) et l’allaitement diminuent au contraire le risque.
• Le traitement hormonal substitutif (THS) de la ménopause, contenant des œstrogènes augmente aussi légèrement le risque tout le temps de la prise. A l’arrêt du traitement, le risque rediminue.
• Parce que les tissus graisseux produisent de petites quantités d’œstrogènes l’obésité, notamment après la ménopause, est un petit facteur de risque méconnu du cancer du sein.
Contrairement à ce qui a pu être dit ou écrit, les phytœstrogènes pris en traitement des troubles liés à la ménopause n’augmente nullement le risque de cancer du sein. Si les phytœstrogènes utilisent leur similitude avec les œstrogènes pour se lier aux récepteurs hormonaux des cellules, leur activité hormonale est cent fois plus faible que celle des œstrogènes. Il se pourrait même que l’activation des récepteurs sur lesquels se fixent les phytœstrogènes inhiberait la prolifération des cellules cancéreuses. C’est entre autres le cas de la diosgénine, un phytœstrogène issu de Dioscorea villosa utilisé dans NSP19, le nutraceutique neuroprotecteur de Neuralia contre les troubles de la ménopause.
[1] https://www.brcafrance.fr/recherche-genetique/#:~:text=La%20proc%C3%A9dure%20de%20recherche%20de,ou%20de%20l%27ovaire).
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