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Pour la majorité des femmes, les premiers signes du changement hormonal qui conduiront à la ménopause sont les bouffées de chaleur. Ce symptôme de la ménopause se caractérise par une sensation de chaleur plus ou moins intense qui se diffuse au niveau du visage, du cou et du buste, d’une durée allant de quelques secondes à plusieurs minutes. Souvent, et selon leur intensité, elles s’accompagnent de sueurs, de frissons ou de rougeurs. Se produisant indistinctement de jour comme de nuit, les bouffées de chaleur sont sans doute le pire désagrément vécu par les femmes lors de cette période. Toutes n’en ont cependant pas, et le laps de temps durant lequel ces bouffées de chaleur se font sentir est variable, de quelques années à plus d’une décennie. Il est cependant possible de trouver des traitements naturels contre les bouffées de chaleur lors de la ménopause.
De la corrélation entre les bouffées de chaleur et la diminution des œstrogènes, on en a déduit leur stricte causalité : la baisse des œstrogènes provoque les bouffées de chaleur, aussi appelées bouffées vasomotrices (BVM). Sur un plan physiologique, l’épuisement du stock d’œstrogènes a des conséquences sur le système cardiovasculaire. Les variations aléatoires de la circulation sanguine au moment de la périménopause et de la ménopause, à l’origine des bouffées de chaleur, tendent à le prouver. Que les œstrogènes interviennent dans la régulation de la température corporelle est un fait avéré et largement documenté.
Néanmoins, cette explication physiologique et hormonale n’est pas la seule, ou plutôt elle ne suffit pas à comprendre tout le processus responsable des bouffées de chaleur. Autrement dit, ce phénomène ne doit pas être uniquement envisagé comme un trouble fonctionnel associé à la baisse œstrogénique mais aussi comme une dérégulation de l’activité de certains neurones de l’hypothalamus en lien avec la ménopause.
La théorie communément admise part du principe que les symptômes vasomoteurs sont causés par un rétrécissement de la zone de neutralité thermique du cerveau située dans la zone pré-optique de l’hypothalamus. Ce rétrécissement conduirait à une légère augmentation de la température corporelle, du rythme cardiaque et surtout à la survenue de phénomènes compensatoires de vasodilatation et de sudation. Bref, le système neuroendocrinien des neurones hypothalamiques semble aussi impliqué dans l’étiologie des bouffée de chaleur et, à terme, il sera sans doute possible d’envisager pour les bouffées de chaleur des traitement naturels pour les calmer – des traitements neurobiologiques.
Cette mise au point ne doit pas faire oublier qu’il y a, à l’heure actuelle, des traitements naturels contre les bouffées de chaleur, le plus souvent phytothérapiques. Etant donné que les bouffées de chaleur ne sont pas sans rapport avec le système cardiovasculaire, avoir une bonne hygiène aide à en limiter l’impact : avoir une alimentation saine, exercer une activité physique régulière, réduire la consommation d’alcool, éviter de fumer et de boire du café, de manger trop gras ou épicé ou trop sucré. L’excès de mauvais cholestérol et le diabète ne font qu’augmenter les bouffées de chaleur.
Peut-être en Occident nous n’y pensons pas spontanément, mais l’acupuncture est chez certaines femmes un traitement naturel contre les bouffées de chaleur liées à la ménopause ; en régulant la circulation du sang, l’acupuncture permet de rééquilibrer la température corporelle et de diminuer ainsi la fréquence et l’intensité des bouffées de chaleur (les Chinois parlent d’un excès d’énergie yang sur l’énergie yin). Hormis les recommandations alimentaires et l’acupuncture, tous les traitements naturels contre les bouffées de chaleur pendant la ménopause proviennent des plantes et sont souvent vendus sous forme de compléments alimentaires et parfois d’huiles essentielles.
La sauge officinale (Salvia officinalis), plante méditerranéenne par excellence (si bien qu’un adage provençal dit « qui a de la sauge dans son jardin n’a pas besoin de médecin ») est couramment utilisée en phytothérapie pour soulager les problèmes digestifs ou de transpiration et pour ses vertus antiseptiques, contre les inflammations nasales, buccales ou de la gorge. Mais cette plante bénéfique pour la santé des femmes aurait aussi la propriété d’augmenter de façon naturelle le taux d’œstrogènes dans le sang. Sous la forme d’extrait sec de nébulisat, la sauge officinale aiderait donc à combattre les bouffées de chaleur.
Une autre sauge est souvent utilisée par voie orale : l’huile essentielle de sauge sclarée (Salvia sclarea). Elle contient du sclaréol, un alcool diterpénique qui entraîne un relargage d’hormones hypothalamiques, palliant la diminution d’œstrogènes dans le sang. Il faut toutefois éviter d’en prendre en cas de cancer du sein passé ou présent.
L’actée à grappes noires (Actea racemosa), plante commune dans le nord-est des Etats-Unis, est très souvent citée dans la littérature médicale pour le traitement des troubles mineurs de la ménopause, en particulier les bouffées de chaleur et la sudation. Elle est recommandée par la plupart des autorités sanitaires, sans pourtant que l’on sache avec certitude si son mécanisme d’action se rapproche ou non des œstrogènes. Le rhizome de cette plante contient des tanins, de l’acide fukinolique et des triperpènes glucosides, comme l’actéine et le cimicifugoside, qui lui donnent ses propriétés particulières « oestrogène-like ».
Le millepertuis, que d’aucuns recommandent d’associer à l’actée à grappes noires, ou le safran, ont prouvé aussi leur efficacité sur les bouffées vasomotrices. L’un comme l’autre aurait une action contre les symptômes dépressifs, ce qui ne serait pas le fruit du hasard puisque les dernières recherches médicales tendent à montrer que ces plantes inhibent la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline, neurotransmetteurs impliqués dans la vasoconstriction et vasodilatation, réduisant significativement les bouffées de chaleur.
La racine de l’igname sauvage (Dioscorea villosa), riche en phyto-œstrogènes (qui sont des molécules issues des plantes qui ressemblent aux œstrogènes), permet d’augmenter les taux d’hormones surrénaliennes comme le cortisol ou le DHEA et, de par la stimulation endocrinienne qu’elle induit, accroît significativement le taux d’œstrogène et parfois celui de la progestérone (la diosgénine permet sa synthèse). Le rhizome de cette plante, aux effets variés, est tout à fait indiquée lors de la préménopause et la ménopause. Neuralia a d'ailleurs mis au point NSP19, un nutraceutique neuroprotecteur pour soulager les bouffées de chaleur lors de la ménopause.
Il n’est pas possible de présenter tous les traitements naturels contre les bouffées de chaleur utilisés au moment de cette période délicate qu’est la ménopause. L’huile d’onagre (l’oméga 6 intervient dans la régulation des prostaglandines, associées aux BVM) ou la valériane (dont l’action GABAergique calme les bouffées vasomotrices) ont aussi toute leur place. Des traitements médicamenteux, antiépileptiques ou antidépresseurs, sont parfois prescrits contre les bouffées de chaleur mais sans doute qu’un jour, forts d’une meilleure compréhension des mécanismes endocriniens qui en sont responsables, saurons-nous les faire totalement disparaître.
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