Les effets secondaires d’un excès de dopamine

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Les effets indésirables d'un excès de dopamine

Synthétisée à partir de la tyrosine, impliquée dans le contrôle moteur, la cognition, la motivation, le plaisir, mais aussi dans le sommeil et la mémoire, la dopamine est un neurotransmetteur qui joue un rôle aussi complexe qu’important dans nos comportements, nos humeurs et nos dépendances.

Certaines personnes étant carencées en dopamine, éprouvent des troubles moteurs ou encore une baisse motivation. Il existe alors une alternative naturelle : le NSP02 motricité.

Dopamine, récompense et dépendance

Autrement appelée « molécule du plaisir », la dopamine est communément associée au « circuit de la récompense » qui, strictement parlant, correspond à un circuit neuronal particulier dans lequel sont impliquées plusieurs structures cérébrales et qui, une fois activé, procure de la satisfaction. Y sont inclus le noyau accumbens, où est libérée la dopamine produite par les neurones de l’aire tegmentale ventrale, elle-même en interrelation avec l’amygdale, l’hippocampe, le septum et le cortex préfrontal. Toutes ces structures, qui réagissent aux différents stimuli du monde extérieur, envoient les informations à l’hypothalamus, glande régulatrice des fonctions vitales et métaboliques, qui donne en retour les instructions à l’aire tegmentale ventrale pour poursuivre ou non la libération de la dopamine.

Découverte du circuit de la récompense

Depuis les premiers travaux de Pavlov au début du XXe siècle, bien avant que le circuit de la récompense soit découvert par Olds et Milner en 1954, on sait que la satisfaction – en d’autres termes la libération de dopamine – peut tout à fait survenir préalablement à la récompense, et même indépendamment de sa perception : si on associe assez longtemps la nourriture avec le son d’une cloche, le chien finit par saliver au seul son de la cloche, en l’absence de nourriture. De là on en a déduit comme une évidence que le circuit de la récompense est en même temps un circuit de la motivation.

Les expériences de Olds et Milner sur les rats[1] ont non seulement permis de localiser le centre du plaisir dans le cerveau mais encore de poser les jalons d’une juste compréhension des phénomènes d’addiction. Lorsque le plaisir est très intense, c’est-à-dire lorsque la dopamine est projetée en quantité dans les structures cérébrales sous sa dépendance, la fonction homéostasique de l’hypothalamus peut se dérégler au point d’en oublier la satisfaction des besoins primaires. Tels les rats de Olds et Milner qui se laissent mourir de faim et de soif plutôt que de cesser d’actionner la pédale qui leur envoie, au moyen d’électrodes branchées dans l’aire tegmentale ventrale, des stimulations électriques ; tels les toxicomanes préférant doucement dépérir que d’arrêter de consommer leur drogue. Toutes les drogues, du tabac à l’héroïne, de la cocaïne à l’alcool, ont cette capacité d’augmenter, de diverses manières, la quantité de dopamine au niveau des synapses.

Fonctionnement du circuit de la récompense

Commun à tous les mammifères, le circuit de la récompense est un système qui, en accompagnant la satisfaction des besoins vitaux d’une sensation de plaisir, assure la survie des espèces. Seulement, que la dopamine soit le modulateur de ce circuit ne signifie pas pour autant qu’un excès de dopamine soit sans risque. On vient de le voir : en détournant le circuit de la récompense de sa fonction première l’exécution des tâches essentielles à la vie devient parfois compromise.

Toutefois, ce n’est pas qu’au regard des risques d’addiction et de dépendance (aux drogues, aux jeux, à la nourriture, etc.) qu’un excès de dopamine est dangereux. La prise de médicaments à base de dopamine – agonistes dopaminergiques ou L-Dopa, son précurseur – peut entraîner de sérieux effets secondaires.

Les effets secondaires d’un excès de dopamine : l’exemple de la maladie de Parkinson

La destruction des neurones dopaminergiques de la substance noire est à l’origine de la maladie de Parkinson. En réponse à cette inéluctable destruction des neurones à dopamine, il est d’usage d’administrer aux malades des médicaments dopaminergiques ou de la L-Dopa. Plus souvent de la L-Dopa : ce précurseur, qui traverse la barrière hémato-encéphalique afin d’être capté par les neurones dopaminergiques, synthétisé et relargué progressivement dans le cerveau du malade, a un effet plus puissant et durable que les agonistes dopaminergiques.

L’un de ses effets secondaires le plus fréquent est la dyskinésie, soit les mouvements involontaires et handicapants que peut faire le parkinsonien. D’autres effets connus des médicaments dopaminergiques concernent les troubles du comportement, essentiellement compulsifs – addiction pathologique au jeu, achats compulsifs, hyperphagie boulimique, hypersexualité ou punding (répétition d’un comportement stéréotypé sans but).

D’autres complications indésirables découlent d’un excès de dopamine dans le cerveau :

La stimulation des récepteurs dopaminergiques des nombreux neurones situés sur la paroi de l’estomac provoque des nausées, et la stimulation de la zone gâchette chimioréceptrice située dans le tronc cérébral, des vomissements.

La stimulation des récepteurs dopaminergiques vasculaires et rénaux provoque une hypotension orthostatique (baisse de la pression artérielle) favorisant les chutes lors du passage de la position allongée à la position debout.

L’excès de dopamine dans la voie mésocorticolimbique partant de l’aire tegmentale ventrale est à l’origine de troubles psychiatriques potentiellement préoccupants : agitation, anxiété, délire d’interprétation et même hallucinations.

Ainsi qu’on le voit, les effets secondaires d’un excès de dopamine sont loin d’être négligeables.

Les différents traitements

Ce sombre tableau ne doit pas donner à penser que les traitements dopaminergiques sont à proscrire pour les patients atteints de la maladie de Parkinson. Les complications inhérentes à la destruction des neurones à dopamine surpassent de loin les effets indésirables – ponctuels et non systématiques – d’un excès de dopamine. Grâce à ces traitements, le quotidien des malades s’adoucit de longues années. C’est la phase d’équilibre thérapeutique.

Il faut également savoir que la fréquence et l’intensité des effets indésirables dépendent des traitements et de la dose administrée. Par exemple les agonistes dopaminergiques, qui agissent directement sur les récepteurs dopaminergiques, sont souvent moins bien tolérés – à plus forte raison que la maladie est à un stade avancé – que la L-Dopa, qui doit d’abord être métabolisée par les neurones dopaminergiques nigrostriés (neurones de la substance noire projetés vers le striatum). Les deux traitements sont du reste régulièrement associés en début de maladie.

La question du dosage est primordiale. Une trop forte concentration en dopamine ou L-Dopa accentue le risque d’effets indésirables ; une trop faible concentration ne suffit en revanche pas à compenser la destruction des neurones à dopamine. Sachant qu’à un moment donné le parkinsonien oscille entre des phases ON (où la réponse médicamenteuse est adaptée) et OFF (où la réponse ne l’est plus), la solution miracle n’existe pas.

En choisissant bien son traitement, il existe un moyen de réduire les effets liés au surdosage. On se décidera de préférence pour un supplément en L-Dopa naturel – l’organisme y réagit mieux qu’avec la L-Dopa synthétique. Mais cela ne suffit pas à prévenir le surdosage : 100mg de lévodopa (L-Dopa) apportent toujours au cerveau la même quantité, qu’elle soit naturelle ou synthétique.

Voilà pourquoi le nootropique NSP02 de Neuralia est novateur et réduit considérablement les effets indésirables consécutifs à un surdosage : grâce à une synergie entre plusieurs molécules actives présentes dans l’asperge officinale (Asparagus officinalis) – la sarsasapogénine, l’acide férulique et l’acide caféique – et à la tyrosine (l’acide aminé précurseur de la dopamine) contenue dans un extrait de soja (Glycine Max), ce nootropique a permis de réduire la concentration en lévodopa pour une action similaire à des doses plus élevées. Aucun risque alors de ressentir les effets secondaires d’un excès de dopamine…

[1] http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/neurosciences/actualisation-des-connaissances/circuit-de-la-recompense/contenus-et-figures-activites-pedagogiques/images-relatives-a-lactivite-pedagogique/experience-de-olds-milner-1954#:~:text=L’exp%C3%A9rience%20qui%20a%20permis,essentiel%20de%20la%20fa%C3%A7on%20suivante.

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