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Souvent le problème d’un régime, c’est soit qu’on l’abandonne avant d’atteindre le but qu’on s’était fixé, soit qu’une fois le but atteint et le régime arrêté la question rapidement se pose de devoir recommencer. A cet égard, le régime MIND n’est pas des plus aisés. En effet, d’après les scientifiques qui l’ont développé, ce régime – dont l’objectif premier n’est pas d’être minceur – se doit d’être poursuivi pour ainsi dire à demeure. Il ne s’agit pas de perdre des kilos en trop mais de protéger le cerveau ; il ne s’agit pas d’un régime curatif mais préventif, prophylactique.
Elaboré par le Centre médical de la Rush University de Chigaco en 2015, le régime MIND (Mediterranean-DASH Intervention for Neurodegenerative Delay, intervention méditerranéo-DASH pour retarder la neurodégénérescence) a pour ambition de prévenir, grâce à une certaine alimentation, la maladie d’Alzheimer. C’est une sorte de mixte entre le régime DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension) et le régime crétois (ou méditerranéen).
Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce n’est pas depuis toujours que l’on connaît les bienfaits des fruits et légumes contre l’hypertension artérielle. Si on pouvait auparavant se douter des dangers de manger trop gras et ou trop sucré – les complications dues à l’obésité étant d’ores et déjà connues –, une étude nommée DASH, menée en 1997 auprès de 459 personnes légèrement hypertendues, départagées en trois groupes soumis à des régimes alimentaires distincts, aura été sans appel : seuls ceux qui ont suivi le régime DASH, riche en fruits et légumes et en produits laitiers à faible teneur en matière grasse et faible en gras saturés et en cholestérol, ont vu leur pression artérielle baisser. Une seconde étude, nommée DASH-sodium, a prouvée quant à elle la corrélation entre l’excès de sel et l’augmentation de la pression artérielle.
Le régime DASH aura surtout eu le mérite de montrer les dégâts sur les artères de l’alimentation habituelle des habitants des États-Unis, beaucoup trop riche en sucre, graisse et mauvais cholestérol, et de conseiller ainsi d’en arrêter la consommation. Le régime auquel a été soumis, lors de l’étude, le groupe DASH s’inspirait dans les grandes lignes du régime méditerranéen.
Le régime méditerranéen n’est pas un régime à proprement parler, il n’a été conçu ni développé par personne, les produits qui le composent rentrent dans l’alimentation traditionnelle des habitants du bassin méditerranéen, du Maroc à la Turquie en passant par l’Espagne, l’Italie, la Grèce, la Crète, Chypre ou le Liban. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la Fondation Rockefeller, à la demande du gouvernement grec, se lança dans une vaste étude épidémiologique sur les conditions de vie des Crétois qui englobait leur alimentation. Les Crétois s’en plaignaient beaucoup, ils auraient bien aimé manger davantage de viande et connaître la sensation de satiété. Autrement dit, le mode d’alimentation des Crétois des années 50, constitué d’herbes, de plantes sauvages, d’huile d’olive, de fruits et de légumes, était bien plus subi que voulu, résultat de l’indigence de l’après-guerre plutôt que choix délibéré.
La corrélation entre alimentation et santé est plus tardive. Rien de plus normal, il a fallu lancer une étude au long cours et dans plusieurs pays pour la démontrer empiriquement, par l’observation, et ensuite la prouver scientifiquement, par l’analyse moléculaire des aliments. C’est le physiologiste et médecin Ancel Keys, maître d’œuvre de cette étude lancée en 1947, qui établit en premier le lien entre cholestérol et accident cardiovasculaire (d’abord dans la province de Salerne, au sud de Naples, puis au terme de sa grande étude comparée).
Il omit néanmoins d’inclure les données de la France qui contredisaient ses conclusions – ce qu’on appelle depuis le French Paradox, taux de cholestérol élevé et risque cardiovasculaire faible. Ce qui ressortit de cette étude et qui rendit célèbre le régime méditerranéen, c’est qu’une alimentation pauvre en viande, riche en acides gras monoinsaturés (huile d’olive, noix, avocat, etc.), avec des produits laitiers à base de lait de brebis et même d’un peu de vin rouge (les tanins sont une excellence source d’antioxydants) permet de réduire les risques de cancer, de diabète, de maladies cardiovasculaires et, dans une moindre mesure, d’Alzheimer – en plus d’augmenter l’espérance de vie.
« Mind », en anglais, signifie « esprit », et l’acronyme du régime MIND y fait bien sûr référence. Au même titre que le régime DASH ou le régime méditerranéen, sa raison d’être n’est pas de faire maigrir – bien qu’il y parvienne aussi – mais de préserver le cerveau des affres de la vieillesse et des agressions que, tout au long de sa vie, il subit. On aurait tort de penser qu’il a fallu attendre ce siècle pour comprendre que les capacités du cerveau étaient intimement liées à l’alimentation. Un philosophe aussi vif que Nietzsche n’a-t-il pas écrit dans son dernier livre Ecce Homo, « il est une question qui m’intéresse tout autrement, et dont le « salut de l’humanité » dépend beaucoup plus que de n’importe quelle curieuse subtilité de théologien : c’est la question du régime alimentaire » ?
On n’en conclura pas que le régime MIND a révolutionné les régimes. A bien y voir – comme on l’a écrit en introduction – sa recette doit beaucoup aux deux régimes DASH et méditerranéen.
Les scientifiques du Centre Médical de l’Université de Rush n’ont pas fait d’études contrôlées ; ils ont suivi 923 personnes de plus de 58 ans pendant 5 ans départagées en trois groupes distincts : l’un suivait le régime DASH ou méditerranéen, ou combinait les deux ; un autre en suivait un partiellement ; le dernier n’en suivait aucun. Chacun des participants devait remplir un questionnaire dans lequel, parmi d’autres choses, neuf aliments sains ont été isolés, comme le chou, le cresson, les épinards, les blettes, les myrtilles, l’huile d’olive, etc.
La façon dont le régime MIND a été élaboré à partir des résultats de l’étude est compliquée puisqu’ont été intégrées les connaissances acquises sur les aliments riches en flavonoïdes ou antioxydants, dont l’action positive sur le cerveau était d’ores et déjà connue. Sous certains aspects, ce régime est moins strict que le régime DASH puisqu’il n’exclut pas, à consommation modérée, la viande rouge, le beurre, le fromage ou les pâtisseries. Dans la mesure où l’hypertension artérielle et l’obstruction des vaisseaux du cœur ont des conséquences directes sur la capacité du cerveau à nettoyer les dépôts de peptides bêta-amyloïdes responsables de la maladie d’Alzheimer, le régime MIND exige avant tout de limiter au maximum la consommation de sel.
Voyons de quoi se compose le régime MIND :
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En conclusion, le régime MIND tient compte, en plus de l’étude du Centre Médical de l’Université de Rush, des dernières connaissances du système nerveux et vasculaire et du meilleur moyen de les protéger : une alimentation pauvre en sucre, en sel, en lipides, en acides gras insaturés, et riche en oméga-3, en flavonoïdes et antioxydants (vitamines A, C ou E) ainsi qu’en protéines maigres (comme les œufs), alimentation à laquelle il faut ajouter une pratique sportive régulière.
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