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Un antioxydant est une molécule qui ralentit ou empêche le phénomène d’oxydation. Parmi eux on retrouve des vitamines, des oligo-éléments et des micronutriments présents dans notre alimentation ou dans certains compléments alimentaires. Mais comment fonctionnent ces antioxydants et à quoi servent-ils ?
L’oxygène est indispensable au fonctionnement et à la vie de l’organisme. Cette molécule (le dioxygène, O2) est le comburant nécessaire à la production et à la libération de l’énergie que les cellules contiennent sous forme de glucides et de lipides – les sucres et les graisses. C’est au sein de la mitochondrie que s’effectue l’ensemble des réactions métaboliques qui convertissent le glucose en molécules énergétiques, l’adénosine triphosphate (ATP), que l’on trouve dans toutes les cellules de l’organisme. La réaction chimique provoquée par l’oxygène au contact de la nourriture cellulaire provenant de la digestion des aliments s’appelle l’oxydation.
Oxyder, c’est retirer un ou plusieurs électrons à un atome ou à une molécule. Lors de la respiration cellulaire, la dégradation par oxydation du glucose en ATP se fait grâce à des transferts d’électrons, permettant la libération de l’énergie. La molécule qui cède des électrons est appelée réducteur (les nutriments) et celle qui capte les électrons oxydant (le dioxygène). Dès lors, le réducteur s’oxyde (réaction d’oxydation) et l’oxydant se réduit (réaction de réduction).
Tous les processus d’oxydoréduction permettent de fournir chaleur et énergie à l’organisme (grâce à l’oxydation des nutriments) mais aussi l’eau et le dioxyde de carbone (par réduction du dioxygène).
Résumé ainsi, on pourrait penser que la chaîne de réactions de nos mitochondries est parfaite, mais il ne faut jamais oublier que si le dioxygène est consommé pour produire de l’énergie, il est aussi toxique pour les cellules dans la mesure où l’oxydation des nutriments conduit à la formation d’espèces réactives de l’oxygène (ERO), parmi lesquelles les radicaux libres.
Les radicaux libres sont la conséquence de la consommation par nos cellules de dioxygène et de leur oxydation. Ce sont des atomes ou des molécules qui possèdent un ou plusieurs électrons non appariés qui les rendent instables et leur procurent une forte réactivité vis-à-vis des molécules environnantes auxquels ils vont, chemin faisant, chercher à arracher un électron. Y parviennent-ils qu’ils se stabilisent au détriment de la molécule voisine qui devient à son tour radicalaire – et ainsi de suite.
Le problème de ces radicaux libres est qu’ils s’en prennent parfois aussi aux lipides insaturés qui composent la membrane de la cellule ; une fois qu’ils ont pénétré dans la cellule, celle-ci meurt par apoptose. Quand cette réaction en chaîne n’est pas contrariée, le mécanisme d’oxydation prend de l’ampleur, on parle de stress oxydatif, qui a de nombreux effets néfastes sur nos cellules et qui est la source de maladies comme le cancer, le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et neurodégénératives.
Que le stress oxydatif soit dangereux n’implique pas non plus que les radicaux libres soient nécessairement néfastes : ils sont indispensables à la vie car ils participent à de nombreuses fonctions physiologiques lors de la croissance ou de la défense de l’organisme. En effet, ils participent au fonctionnement de certains enzymes, à la défense immunitaire contre les agents pathogènes, à l’apoptose des cellules tumorales, au fonctionnement de certains neurones – notamment ceux de la mémoire – et enfin à la régulation des gènes. C’est l’excès de radicaux libres qui est toxique pour notre santé et plus particulièrement pour notre cerveau.
Les radicaux libres sont produits par l’oxydation des cellules par le dioxygène. Mais pas seulement, des causes exogènes favorisent leur production : l’exposition au soleil, la consommation de tabac, la pollution chimique, une mauvaise alimentation ou encore l’anxiété et le stress. Face aux radicaux libres, l’organisme n’est pas démuni et sait se défendre grâce aux antioxydants.
De façon endogène déjà, il existe des enzymes spécifiques qui soit empêchent la production des radicaux libres par transformation des espèces réactives de l’oxygène – la catalase et la glutathion peroxydase, que l’on trouve respectivement dans le cytoplasme et la mitochondrie –, soit interceptent les radicaux libres produits en leur donnant un électron – la superoxyde dismutase.
L’activité de ces enzymes est conditionnée par l’apport en oligo-éléments (cuivre, zinc, fer, sélénium, manganèse) qui nous proviennent de l’alimentation. Une carence en oligo-éléments peut mener à une faible activité enzymatique. D’où l’importance de l’alimentation et des complément alimentaires qui, en plus des oligo-éléments, fournissent la plupart des antioxydants exogènes. Parmi les plus connus, il y a bien entendu les vitamines. A l’égard des radicaux libres, les vitamines ont une fonction réductrice (en leur donnant l’électron manquant).
La vitamine E, par exemple, qui est très peu métabolisée dans l’organisme, est un agent réducteur qui protège les lipides des membranes cellulaires de l’oxydation, en réduisant les intermédiaires radicalaires. On en trouve surtout dans les huiles (tournesol, soja, olive, etc.) et les fruits oléagineux (noix, noisettes, amandes).
Dans une moindre mesure, et malgré son rôle dans les défenses naturelles de l’organisme et la prévention de maladies comme le scorbut, la vitamine C a aussi des propriétés réductrices. Ce sont les fruits frais qui en contiennent le plus.
Ensuite, il existe dans les végétaux des molécules organiques hydrosolubles capables, dans l’organisme, de piéger les espèces radicalaires : les polyphénols, classés en deux groupes, les composés flavonoïdes (flavonols, isoflavones, anthocyanes, etc.) et les non-flavonoïdes (acides-phénols, lignanes et stilbènes). On en trouve dans le thé, le raisin, les fruits rouges, les abricots, les dattes, les artichauds, le persil, les choux de Bruxelles, les brocolis, mais aussi, en quantité plus concentrée, dans les compléments alimentaires.
Tous les compléments alimentaires de Neuralia contiennent des vitamines et des polyphénols, extraits à partir de plantes, qui contribuent au bon fonctionnement du cerveau.
Le stress oxydatif a un tel impact négatif sur la santé qu’il n’est sans doute pas exagéré de penser qu’en augmentant la consommation en antioxydants, que ce soit par l’alimentation ou par les compléments alimentaires, beaucoup des pathologies chroniques touchant la population, comme les maladies neurodégénérative (Alzheimer ou Parkinson) pourraient diminuer.
Produit associé :
– Complément alimentaire pour la mémoire
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La vitamine B5, également connue sous le nom d’acide pantothénique, joue un rôle essentiel dans notre santé quotidienne. Cette vitamine
« D’une certaine manière, nous finirions tous par avoir la maladie d’Alzheimer si nous vivions assez longtemps[1] ». Peter J Whitehouse, neurologue
Comme souvent dans l’histoire des vitamines, on doit la découverte de la vitamine B9 aux effets produits par ses carences.
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