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Au sens le plus large, un extrait de plante est une préparation obtenue au terme d’un procédé qui en libère les principes actifs (ou les composés aromatiques). Quand on se prépare un thé, on ne fait rien d’autre que d’extraire les principes actifs de la plante pour qu’ils se retrouvent dans l’eau qu’on va boire. Les principes actifs vont se solubiliser dans l’eau – ils sont dits hydrophiles et l’eau agit alors comme solvant. Bien que l’infusion soit un procédé d’extraction parmi les plus anciens, cette boisson préparée n’est pas à proprement parler un extrait de plante, pour autant que les principes actifs ne sont séparés ni entre eux ni de leur solvant, ni leur titrage exacte connue. Dans ce cas, qu’est-ce qu’un extrait de plante ?
Etymologiquement, dissolution vient du latin dissolutio qui signifie « séparation des parties ». Quelle que soit la méthode d’extraction, celle-ci se fait par dissolution des éléments de la plante. La méthode choisie dépend de plusieurs facteurs : le type du principe actif (tous ne se dissolvent pas dans le même solvant) ; la teneur en principe actif (chaque extrait est plus ou moins concentré) ; l’usage (interne ou externe, médical ou culturel).
Maints procédés existent qui ont chacun leurs spécificités :
• L’infusion
Cette méthode – la plus courante – extrait tous les principes actifs hydrophiles sans distinction. La dissolution se fait dans l’eau bouillante quelques minutes, puis une fois filtré l’infusion se boit. Cette méthode est principalement utilisée dans la préparation de boissons sédatives ou excitantes (thé, maté, ou café infusé dans une cafetière à piston).
• La décoction
Elle consiste à tremper les parties utiles de la plante dans l’eau froide puis de les porter à ébullition un certain temps avant de laisser le tout refroidir puis de le filtrer. C’est la méthode privilégiée pour extraire les principes actifs des éléments les plus durs et fibreux de la plante, comme les racines, les écorces, les tiges, les graines ou les baies. A l’instar de l’infusion, la décoction ne trie pas les principes actifs entre eux, pas davantage qu’elle ne permet de savoir leur concentration.
• La macération
Elle se rapproche de la décoction, à deux différences près : l’extraction se fait à froid dans un endroit sombre et frais, et la nature du solvant dépend des substances que l’on cherche à extraire de la plante : eau, alcool, huile, mais le plus souvent un mélange hydroalcoolique. La macération est un bon procédé lorsque les principes actifs sont thermosensibles. De même que pour l’infusion et la décoction, les extraits sont dilués et leur teneur exacte en principes actifs inconnue.
• La teinture-mère
Elle consiste à macérer des plantes pendant trois semaines dans de l’alcool de grain pur titré entre 60 et 95°. Le marc qui en résulte est pressé puis filtré ; le liquide obtenu est une teinture-mère. A usage interne ou externe (la teinture-mère peut aussi bien être prise par voie orale sous forme de goutte qu’incorporée dans des crèmes pour laver des plaies), elle permet de produire des extraits bien plus concentrés et plus faciles à doser.
• L’hydrodistillation
Elle est surtout employée pour extraire les composés non miscibles dans l’eau comme les huiles. Ce que l’eau n’arrive pas à extraire, la vapeur d’eau, grâce au procédé de la distillation, y parvient. Sous forme liquide, l’eau et les huiles ne se mélangent pas ; sous forme gazeuse, c’est possible. Le mélange de plantes et d’eau, placé dans un ballon ou une marmite refermée, est porté à ébullition ; sous l’effet de la chaleur, les cellules végétales éclatent et libèrent leurs huiles ; les vapeurs d’eau et d’huiles s’élèvent et passent dans un tube réfrigéré afin de retrouver forme liquide ; à la sortie, dans un récipient, il est alors facile de récupérer après décantation l’huile qui, de plus faible densité que l’eau, flotte à la surface. En pharmaceutique, l’hydrodistillation est largement utilisée (cf. Différence extrait naturel/extrait synthétique), souvent avec de l’éthanol ou des mélanges eau/éthanol.
• Le CO2 supercritique
L’approfondissement des connaissances des composés végétaux conjugué à l’amélioration des technologies ont permis l’essor de l’extraction par CO2 supercritique (état intermédiaire entre gaz et liquide). Le pouvoir solvant du CO2 est modulable selon les conditions de pression et de température qu’on lui applique, en fonction des composés à extraire (arômes naturels, huiles essentielles, polyphénols, etc.). Insipide, inodore, inerte (ininflammable) et non toxique, le CO2 supercritique présente de nombreux avantages pratiques et écologiques.
L’extraction se définit comme une opération de séparation de composants contenus dans un solide par solubilisation dans un fluide ou un gaz. Et l’extrait, sous forme solide ou liquide, le résultat de cette opération. Il ne fait pourtant aucun doute que cette définition est trop large et ne suffit pas à distinguer l’extrait de plante du procédé d’extraction.
Un extrait proprement dit suppose d’avoir été séparé de son solvant (par évaporation, déshydratation, pulvérisation, etc.). Si l’infusion extrait les principes actifs du thé, on n’appellera pas « extrait de thé » la boisson. La séparation des principes actifs du solvant est en quelque sorte le premier critère pour définir un extrait de plante. L’identification des différents composés extraits en est le deuxième. Il est en effet rare qu’un solvant n’extraie qu’un seul composé à l’exclusion de tous les autres.
Pour reprendre l’exemple du thé, l’infusion extrait tous les principes actifs solubles dans l’eau (théine, polyphénols, flavonoïdes, vitamines) malgré leur différence de caractéristiques physiques et chimiques. Leur identification se fait à l’aide de techniques telles que la chromatographie sur couche mince (CCM), la chromatographie liquide haute performance (HPLC) ou la spectrométrie de masse, toutes basées sur les différences d’affinité des espèces chimiques. Ces appareils ne se limitent pas à identifier les principes actifs puisqu’ils permettent aussi d’en calculer la teneur ; la quantification – la concentration – des principes actifs est le troisième critère d’un extrait de plante. Et enfin, le quatrième critère, la conservation : les principes actifs doivent être stabilisés et se conserver au-delà du moment où le solvant les a extraits de la plante. La durée de conservation reste toutefois variable, puisqu’elle dépend de la stabilité des principes actifs, de la forme galénique de l’extrait et des conditions de conservation (lumière, température, humidité).
A la lumière de ces quatre critères, il est facile de comprendre la différence entre un extrait de plante standardisé (EPS) et une plante broyée. D’une plante simplement broyée, il est possible d’en conserver les principes actifs – notamment grâce au cryobroyage, qui consiste à pulvériser la plante sèche en la broyant à froid sous azote liquide (-196°) –, mais il n’est pas possible de déterminer avec certitude la composition et la concentration de chaque principe actif. La poudre recueillie, fine et homogène, s’appelle le totum de la plante. De plus, la conservation des gélules de plantes broyées est souvent moins longue que celle des extraits de plantes naturelles standardisés.
Une extraction n’est pas dite « éco-responsable » au seul regard du solvant employé. Hormis pour la fabrication des huiles industrielles où l’hexane, un solvant dérivé du pétrole, est encore largement utilisé dans la phase d’extraction des graines oléagineuses, les solvants les plus courants en phytothérapie sont non polluants : l’eau, l’éthanol (agroalimentaire) ou le CO2 supercritique.
Neuralia ne s’engage pas seulement à utiliser des solvants non polluants (eau et éthanol) mais aussi à réduire autant que possible l’empreinte environnementale de toutes les étapes de la fabrication de ses nutraceutiques. Par exemple, un solvant éco-responsable, en particulier dans le cas de l’éthanol agroalimentaire, est un solvant dont la matière première est renouvelable (pas de surexploitation des sols), non traitée aux pesticides, faite en France, et dont la fermentation n’exige aucun produit polluant.
Réduire l’empreinte carbone de la fabrication de nos produits est une exigence. Dans la mesure du possible, les plantes proviennent de France (l’huperzia serrata, une plante sauvage, ne pousse qu’en Chine et au Vietnam) ; pour le reste, la conception, le développement et la fabrication des compléments alimentaires de Neuralia se passent en France.
Et enfin, le conditionnement de nos produits est éco-responsable : les gélules sont d’origine végétale, les piluliers sont en aluminium recyclable et il n’y aucun suremballage en carton.
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